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Fanny Travaglino commence le cirque dès son plus jeune âge à
L’Ecole Annie Fratellini.
En 2004 elle entre à l’ENACR (Ecole Nationale des Arts du Cirque de Rosny) pour
y suivre les 2 ans de formation professionnelle. C’est là qu’elle découvre la danse grâce à Karine Noel et Emanuelle Lyon.
En 2006 elle part à Barcelone afi n de suivre une formation de danse contemporaine: Varium, et de découvrir de nouvelles sensations corporelles. C’est au sein de cette école qu’elle affine et approfondit sa recherche autour du corps.
C’est aussi à Varium qu’elle a l’occasion de travailler avec Anna Sanchez, Laura Villar, Bénédicte Carrat, Emilio Gustirrez, Peter Mika...
La vie c'est du théâtre/ La vie c'est pas du théâtre/ La vie c'est du théâtre/ La vie c'est pas du théâtre/ La vie...
Elle se Fout de la Mort ?
Le Verbe déjà glisse et au sein de Noce et Corde le cirque centre la scène.
En Espagne, elles sont deux à danser au bout du fil et Tuuuuuuuuut appel le nouveau corps trouvé.
Rentrer en France un temps seul, solo pour elle et une chaise,
en équilibre précaire le mouvement
habile habille les mots et le monologue traverse les impulsions physiques.
De plus en plus, là où le grand crie elle cherche le petit, elle s'écrit,
elle écrit et silence. Elle ouvre sa quête à la minutie du détail,
à ce que l'on croit acquis : le sang qui coule, la feuille qui jauni et disparaît rappelant que l'automne,
que l'eau tonne, que l'eau rage apaise les corps échauffés, que l'eau azurée obscurcit le ciel, adoucit les nerfs et, l'instant d'un éclair l'air se
suspend,
coupe le souffle et invite le sourire.
Elle interpelle la chair, les os, les organes ________fils aimants, filaments parcourant les veines : sources sûres parcourues de doutes. Une traversée
qui s'écoule au centre du quotidien. Elle s'approche de
ces souffles que l'on oublie bien vite.
Le stylo accompagne la quête, allié premier de ce corps qui tente de s'entendre,
de s'étendre en conscience pour pouvoir rebondir
« in peto » : « Au cœur » de
la marche, de la chute, de l’élan, des courbes à tracer. Elle trace les verbes, certains inventés, d'autres détournés et les censés ? Les sens et...
Les notes se transforment en notes. Levées à l'Aube résonne le Cou des Notes pièce pour un diapason et deux danseuses et Son Sang au creux de laquelle une chanteuse buissonnière l'accompagne dans l'espace, sonorité à l’appel,
à la pelle, elle continue de piocher.
Sous taire elle dit et le dessin contourne les Pieds, puis la Face :
deux performances accompagnées d'une artiste plasticienne.
A la recherche évidement d'une enfance qui s’éloigne, elle s'y confronte en partant en vacances... C'est là que, plusieurs fois par an son art se lie à la sincérité et à la spontanéité égarée, séjours musicaux à l’intérieur desquelles elle transmet ses sensations, ses désirs et se recentre grâce à l’écoute essentiel de l'enfant bâtissant ses rêves.
C'est lit vers elle ne cesse de lire, ses lèvres déchiffrent les mots, font fondre la glace qui s'y dépose. Feu.
Il fait froid. Il faut le temps, les murmures se mettent encore et encore en action. Elle tend l'oreille
aux négations (pas) et aux instincts (pas). C'est l’hiver, elle se lie car le bleu a déserté,
le blanc le remplace laissant bien tôt place au noir. Tout semble recouvert de
calme...
D'autre corps entrent en scène, on construit, on échange : c'est en décembre que né A PAS DE CORPS :
Festival de formes courtes autour du mouvement.
Des amours, des t'aime, des têtes qui Sans-Tête et du Temps
(car encore il faut le prendre!).
Des soirées à thèmes autour desquelles se crée un collectif d'artistes d’horizon très variées. Il agit et pose, il propose un florilège de formes artistiques pluridisciplinaires et inaccoutumées.
Poussée par le regard et par l’extérieur, les oiseaux battent des ailes
«Ucellacci e Uccellini». Mise en scène, le jeu se fait de plus en plus
présent,
elle lève le regard, remonte ses manches, plonge dans la mer, l'amer parfois aussi.
Éclot «Noyade Interdite (ou l’Avenir est dans les œufs)», triptyque car il y a aussi le Présent et le Passé couvée par les vagues.
Là, le projet prend la forme d'une performance culinaire et mouvementée pour deux femmes et un œuf.
La lune guide sa marche, elle croit et décroit :
tourne et avance, cycle de vie,
de vide, de plein.
Le piano suit le battement de l’œuf puisque d'Or ils ne sont Pas Pressée,
mais toujours plus o car quoi de plus b'eau que de l'eau qui
tombe dans de l'eau ?
Elle crée sa compagnie, reflet de son Haut idéa(L) :
EAU. ID. A
